Accéder au contenu principal

Atlas pour aventuriers, de Sarah Sheppard


   Mon grand est un explorateur en herbe, un aventurier rêveur. Il s’est pris de passion pour les drapeaux, les pays, l’immensité de notre monde. Tous les moyens sont bons pour lui d’en apprendre davantage : globes, cartes, jeux, livres divers …



   Alors, quand je lui ai mis cet atlas entre les mains, c’était parti pour l’aventure. Impossible de le faire sortir du canapé pour venir dîner !

   Ce livre se compose de 11 doubles-pages : d’une part, une carte et de l’autre, un texte documentaire. Parmi, ces cartes thématiques, vous trouverez, entre autres, celle des pirates et trésors, celle des animaux dangereux, ou bien encore celle des endroits mystérieux.
En fin de livre, s’ajoutent également les cartes des différents continents, ainsi que les pays qui les composent.



   Dessins et couleurs savent attirer l’œil de l’enfant. Le texte sait se mettre à leur hauteur, distillant ici et là, quelques traits d’humour. Le tout, leur donnant accès, a des données scientifiques.



   L’éditeur conseille ce documentaire à partir de 7 ans. Selon moi, c’est vraiment l’âge minimal. Même si les explications sont claires et adaptées aux enfants, le texte est dense. Je le recommanderai donc davantage pour des enfants de 8 ou 9 ans. Il saura même intéressé les plus grands.


   Et si votre enfant arrive à lâcher son livre pour venir manger, c’est sûr, il brillera en société ; ou tout du moins au dîner, en vous parlant à vous, et/ou à vos invités, de la grenouille à flèches, de l’exploratrice la plus élégante, ou bien encore de l’Atlantide !


   Pour les lecteurs, curieux de tout !


   Bonne lecture, et bon voyage.


Dès 8 ans

Titre : Atlas pour aventuriers
Auteur : Sarah Sheppard
Editeur : L’Ecole des Loisirs
Date de première parution : Novembre 2017



*Merci à L'école des Loisirs

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Neige, d'Anaïs Brunet

Le froid s’est installé et a blanchi le ciel. Des flocons tombent enfin pour la plus grande joie des enfants et de leurs amis les animaux. La nature devient un lieu magique, propice à mille facéties. Mais bientôt, la neige fond, laissant place à de nouveaux petits plaisirs.  Avec son dernier album, Anaïs Brunet nous embarque à nouveau dans son univers délicieusement rétro et naïf. Quel moment merveilleux pour un enfant que de voir la neige tomber ! Avec ses mots et ses pinceaux, l’artiste retranscrit dans cet album les sensations et les émotions des plus jeunes au contact de la nature en hiver. Le texte court est poétique. Il joue sur les allitérations, faisant de la lecture par l’adulte une douce musique aux oreilles des tout-petits. Les illustrations peintes à la gouache sont rehaussées de reliefs et de brillance, qui donnent envie de manipuler le livre pour s’en amuser. Ce tout carton au format original est le premier d’une série de 4 albums sur les phénomènes météorologiques (neige

Ernest et Célestine soufflent leurs 40 ans !

Connaissez-vous Ernest et Célestine ? Je suppose que oui, puisque cela fait 40 ans qu’ils occupent la scène littéraire. Et si vous ne les connaissez pas encore, vous êtes devant un merveilleux univers à découvrir.  A l’occasion de cet anniversaire, j’ai eu la chance de recevoir trois ouvrages « Ernest et Célestine » publiés par Casterman : Ernest et Célestine, mon premier imagier – Mon cahier d’activités Ernest et Célestine – Ernest et Célestine, comment tout a commencé.  Et j’avoue mon cœur balance pour ce dernier, dont j’ai très envie de vous parler.  Cet ouvrage collector, spécial 40 ans, regroupe deux histoires d’Ernest et Célestine : Ernest et Célestine ont perdu Siméon et Les questions de Célestine, ainsi qu’un dossier documentaire sur le travail de l’artiste. Ces histoires correspondent à la première écrite par Gabrielle Vincent et à sa dernière, publiée de manière posthume.  C’est un très beau livre, à la couverture soignée. D’un fond bleu ciel, se détachent une illustration mo

La musique des âmes, de Sylvie Allouche

Paris. 1942. Simon et Matthias sont deux amis inséparables. Simon Lipmann est le fils d’un luthier juif de la rue de Rome. Il est passionné de musique, et joue merveilleusement bien du violon. Les parents de Matthias Morel sont journalistes. Ils vivent quelques rues plus loin, avec Henriette, la grand-mère. Matthias a dû mal à accepter la nouvelle marche du monde. Bien des choses le préoccupent et le troublent : l’affiche « Entreprise juive » sur la vitrine du papa de Simon, les queues devant l’épicerie pour pouvoir acheter quelques denrées avec les tickets de rationnement, les langues de vipères qui importunent Mr Lipmann … Et pourquoi ses parents se montrent-ils si distants ?  De leur côté, les Lipmann sont de plus en plus inquiets. Nathan ne vend quasiment plus d’instruments. Joseph, le grand-père, pense que les Allemands vont emmener tous les juifs hors de France. Alice, la mère, pleure de devoir coudre des étoiles jaunes sur les vêtements de toute la famille.  Matthias continue à