Accéder au contenu principal

Mon amour, de Astrid Desbordes et Pauline Martin

   Aujourd’hui encore, un album où la maman tient une place importante : Mon amour.
Dans cet album, la maman tente de répondre à la difficile question posée par son fils « Dis maman, est-ce que tu m’aimeras toute la vie ? ». A chaque double-page, elle donne une situation et son contraire qui font que OUI, elle l’aimera toute la vie.


 « Eh bien, tu vois, c’est ça mon secret. Je t’aime chaque jour et pour toujours.»

Dès que j’ai entendu parler de ce livre, je me suis dit : il nous le faut ! Et une fois, en librairie, mon coup de cœur s’est vérifié. Cet album dit tout ce qu’une maman a envie de dire à son enfant afin qu’il comprenne combien elle l’aime.
Sauf que mon fils, lui, n’a pas semblé accrocher. L’album est là dans sa bibliothèque mais il ne fait pas partie de ceux qu’il aime retourner chercher. Peut-être que l’entendre une fois lui a suffi. Peut-être qu’il sait l’album là, présent, tout comme l’amour de maman, et qu’il n’y a rien de plus à ajouter.
En tout cas, Maman s’est fait plaisir ! Et peut-être a-t-elle aussi un peu fait plaisir à son garçon ?
Car, il est beau, cet album. C’est une déclaration d’amour. Une belle déclaration de l’amour maternel.

   

   L’auteur et l’illustratrice poursuivent les aventures d’Archibald, le héros de cette histoire, dans un petit nouveau : Un amour de petite sœur. Là encore, je ne me ferai peut-être plaisir qu’à moi-même, mais il me tente bien. Pour ceux qui l’ont lu, vous nous le conseillez ?



Mon amour
d'Astrid Desbordes, illustré par Pauline Martin
Albin Michel Jeunesse
2015



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Neige, d'Anaïs Brunet

Le froid s’est installé et a blanchi le ciel. Des flocons tombent enfin pour la plus grande joie des enfants et de leurs amis les animaux. La nature devient un lieu magique, propice à mille facéties. Mais bientôt, la neige fond, laissant place à de nouveaux petits plaisirs.  Avec son dernier album, Anaïs Brunet nous embarque à nouveau dans son univers délicieusement rétro et naïf. Quel moment merveilleux pour un enfant que de voir la neige tomber ! Avec ses mots et ses pinceaux, l’artiste retranscrit dans cet album les sensations et les émotions des plus jeunes au contact de la nature en hiver. Le texte court est poétique. Il joue sur les allitérations, faisant de la lecture par l’adulte une douce musique aux oreilles des tout-petits. Les illustrations peintes à la gouache sont rehaussées de reliefs et de brillance, qui donnent envie de manipuler le livre pour s’en amuser. Ce tout carton au format original est le premier d’une série de 4 albums sur les phénomènes météorologiques (neige

Ernest et Célestine soufflent leurs 40 ans !

Connaissez-vous Ernest et Célestine ? Je suppose que oui, puisque cela fait 40 ans qu’ils occupent la scène littéraire. Et si vous ne les connaissez pas encore, vous êtes devant un merveilleux univers à découvrir.  A l’occasion de cet anniversaire, j’ai eu la chance de recevoir trois ouvrages « Ernest et Célestine » publiés par Casterman : Ernest et Célestine, mon premier imagier – Mon cahier d’activités Ernest et Célestine – Ernest et Célestine, comment tout a commencé.  Et j’avoue mon cœur balance pour ce dernier, dont j’ai très envie de vous parler.  Cet ouvrage collector, spécial 40 ans, regroupe deux histoires d’Ernest et Célestine : Ernest et Célestine ont perdu Siméon et Les questions de Célestine, ainsi qu’un dossier documentaire sur le travail de l’artiste. Ces histoires correspondent à la première écrite par Gabrielle Vincent et à sa dernière, publiée de manière posthume.  C’est un très beau livre, à la couverture soignée. D’un fond bleu ciel, se détachent une illustration mo

La musique des âmes, de Sylvie Allouche

Paris. 1942. Simon et Matthias sont deux amis inséparables. Simon Lipmann est le fils d’un luthier juif de la rue de Rome. Il est passionné de musique, et joue merveilleusement bien du violon. Les parents de Matthias Morel sont journalistes. Ils vivent quelques rues plus loin, avec Henriette, la grand-mère. Matthias a dû mal à accepter la nouvelle marche du monde. Bien des choses le préoccupent et le troublent : l’affiche « Entreprise juive » sur la vitrine du papa de Simon, les queues devant l’épicerie pour pouvoir acheter quelques denrées avec les tickets de rationnement, les langues de vipères qui importunent Mr Lipmann … Et pourquoi ses parents se montrent-ils si distants ?  De leur côté, les Lipmann sont de plus en plus inquiets. Nathan ne vend quasiment plus d’instruments. Joseph, le grand-père, pense que les Allemands vont emmener tous les juifs hors de France. Alice, la mère, pleure de devoir coudre des étoiles jaunes sur les vêtements de toute la famille.  Matthias continue à