Accéder au contenu principal

La soupe aux frites, Jean Leroy et Ella Charbon


Croco a préparé une délicieuse soupe pour ces deux petits crocos affamés. Mais la soupe, ce n’est pas vraiment ce qu’ils avaient envie de manger. L’animal joue donc « cartes sur table » : il a un secret à leur révéler. Ce n’est pas n’importe quelle soupe, c’est de la soupe aux frites. Qu’à moitié dupes, les deux enfants se questionnent et leur parent a des sueurs froides en leur répondant. Pourquoi la soupe est-elle verte ? Parce qu’on y mélange frites jaunes et bonbons bleus. Pourquoi sent-elle le poireau ? Il fallait bien en mettre un peu, pour éviter le côté trop sucré. La supercherie est avalée et la soupe aussi. Et voilà croco bien désemparée lorsqu’ils en veulent encore ! Eux ont la solution.  Alors, alors, à votre avis ?  

Ce livre comporte peu de texte, mais l’essentiel est là pour distiller une bonne dose d’humour, et faire passer le message ! Une vraie complicité se crée entre le parent lecteur et l’auteur.
Côté illustrations, c’est ultra-coloré : des couleurs primaires sur fond blanc. Le regard du petit est ainsi capturé par l’action. Les bouilles sont rigolotes et très expressives. L’humour est présent autant dans les illustrations que dans le texte. Et pour ma part, j’aime beaucoup ce parent croco dont on ne peut dire s’il est un papa ou une maman ; et c’est tant mieux, car le tablier, ça va à tout le monde !

Un livre tout-cartonné à mettre entre toutes les petites mains pour un moment de rigolade assuré !


                                                                                   Dès 3 ans

Titre : La soupe aux frites 
Auteur : Jean Leroy            Illustratrice : Ella Charbon 
Editeur : L’école des Loisirs                      Collection : Loulou et cie
Date de parution : 2017

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Neige, d'Anaïs Brunet

Le froid s’est installé et a blanchi le ciel. Des flocons tombent enfin pour la plus grande joie des enfants et de leurs amis les animaux. La nature devient un lieu magique, propice à mille facéties. Mais bientôt, la neige fond, laissant place à de nouveaux petits plaisirs.  Avec son dernier album, Anaïs Brunet nous embarque à nouveau dans son univers délicieusement rétro et naïf. Quel moment merveilleux pour un enfant que de voir la neige tomber ! Avec ses mots et ses pinceaux, l’artiste retranscrit dans cet album les sensations et les émotions des plus jeunes au contact de la nature en hiver. Le texte court est poétique. Il joue sur les allitérations, faisant de la lecture par l’adulte une douce musique aux oreilles des tout-petits. Les illustrations peintes à la gouache sont rehaussées de reliefs et de brillance, qui donnent envie de manipuler le livre pour s’en amuser. Ce tout carton au format original est le premier d’une série de 4 albums sur les phénomènes météorologiques (neige

Ernest et Célestine soufflent leurs 40 ans !

Connaissez-vous Ernest et Célestine ? Je suppose que oui, puisque cela fait 40 ans qu’ils occupent la scène littéraire. Et si vous ne les connaissez pas encore, vous êtes devant un merveilleux univers à découvrir.  A l’occasion de cet anniversaire, j’ai eu la chance de recevoir trois ouvrages « Ernest et Célestine » publiés par Casterman : Ernest et Célestine, mon premier imagier – Mon cahier d’activités Ernest et Célestine – Ernest et Célestine, comment tout a commencé.  Et j’avoue mon cœur balance pour ce dernier, dont j’ai très envie de vous parler.  Cet ouvrage collector, spécial 40 ans, regroupe deux histoires d’Ernest et Célestine : Ernest et Célestine ont perdu Siméon et Les questions de Célestine, ainsi qu’un dossier documentaire sur le travail de l’artiste. Ces histoires correspondent à la première écrite par Gabrielle Vincent et à sa dernière, publiée de manière posthume.  C’est un très beau livre, à la couverture soignée. D’un fond bleu ciel, se détachent une illustration mo

La musique des âmes, de Sylvie Allouche

Paris. 1942. Simon et Matthias sont deux amis inséparables. Simon Lipmann est le fils d’un luthier juif de la rue de Rome. Il est passionné de musique, et joue merveilleusement bien du violon. Les parents de Matthias Morel sont journalistes. Ils vivent quelques rues plus loin, avec Henriette, la grand-mère. Matthias a dû mal à accepter la nouvelle marche du monde. Bien des choses le préoccupent et le troublent : l’affiche « Entreprise juive » sur la vitrine du papa de Simon, les queues devant l’épicerie pour pouvoir acheter quelques denrées avec les tickets de rationnement, les langues de vipères qui importunent Mr Lipmann … Et pourquoi ses parents se montrent-ils si distants ?  De leur côté, les Lipmann sont de plus en plus inquiets. Nathan ne vend quasiment plus d’instruments. Joseph, le grand-père, pense que les Allemands vont emmener tous les juifs hors de France. Alice, la mère, pleure de devoir coudre des étoiles jaunes sur les vêtements de toute la famille.  Matthias continue à