Accéder au contenu principal

Dans la peau des monstres, de Guillaume Duprat


De tout temps et partout dans le monde, les Hommes se sont inventés des histoires à faire peur, peuplés de monstres tous plus effrayants les uns que les autres.

Dans cet album animé, l’auteur nous propose 12 récits provenant des cultures du monde entier et mettant à l’honneur 12 terribles créatures légendaires.

Le Yéti, le cerbère, ou le monstre de Frankenstein font partie de notre imaginaire collectif. Mais connaissez-vous Ravana ou le dragon d’Enoshima ?



Chaque double-page est présenté de manière identique. Sur la page de gauche, on peut lire l’histoire de la créature, ainsi que son origine. Les monstres présentés sont variés, issus des contes et légendes, de la mythologie, de la littérature ou du cinéma. Sur la page de droite, apparaît un magnifique portrait du monstre en pleine page, mise en scène par un jeu de volets. En soulevant celui-ci, on peut entrer dans la tête de la créature, et ainsi découvrir ses émotions (via le texte et l’image) : colère, amour, peur …


Peut-être, pensiez-vous que ces grosses bêtes n’avaient pas de cœur ? Alors, détrompez-vous ! Peut-être, pensez-vous connaître la plus monstrueuse de toutes ? Alors, encore une fois, détrompez-vous ; ce n’est sûrement pas celle que vous croyez !

Je ne vous raconterai pas la fin. Je peux seulement vous dire qu’elle est juste, et laisse à réfléchir.


Quant aux illustrations, elles sont particulièrement réussies, soulignant le texte, avec la mise en valeur de la monstruosité comme des émotions. Un coup de chapeau à la 1ère de couverture, avec ce gros œil qui nous observe (impressionnant sur ce livre grand format) et nous donne envie d’en découvrir plus.



Bonne lecture !


Dès 9 ans


Titre : Dans la peau des monstres 
Auteur : Guillaume Duprat
Editeur : Saltimbanques Editions
Date de publication : 24 octobre 2019


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La musique des âmes, de Sylvie Allouche

Paris. 1942. Simon et Matthias sont deux amis inséparables. Simon Lipmann est le fils d’un luthier juif de la rue de Rome. Il est passionné de musique, et joue merveilleusement bien du violon. Les parents de Matthias Morel sont journalistes. Ils vivent quelques rues plus loin, avec Henriette, la grand-mère. Matthias a dû mal à accepter la nouvelle marche du monde. Bien des choses le préoccupent et le troublent : l’affiche « Entreprise juive » sur la vitrine du papa de Simon, les queues devant l’épicerie pour pouvoir acheter quelques denrées avec les tickets de rationnement, les langues de vipères qui importunent Mr Lipmann … Et pourquoi ses parents se montrent-ils si distants ?  De leur côté, les Lipmann sont de plus en plus inquiets. Nathan ne vend quasiment plus d’instruments. Joseph, le grand-père, pense que les Allemands vont emmener tous les juifs hors de France. Alice, la mère, pleure de devoir coudre des étoiles jaunes sur les vêtements de toute la famille.  Matthias continue à

Dans quelques jours, c'est la rentrée !

Vos petits loups vont bientôt reprendre le chemin de l’école ?  Vous voudriez encore entendre parler de vacances, de soleil, de farniente et d’enfants qui jouent au bord de l’eau ? Oui ! Je sais, moi aussi !  Cependant, il va falloir s’y résoudre ; la rentrée, c’est dans quelques jours.   Alors, je vous emmène pour quelques achats de dernières minutes.  Et ce n’est pas de livres, dont je vais vous parler aujourd’hui, mais de petits outils très utiles proposés par les éditeurs jeunesse pour aider vos enfants à se repérer dans le temps.  Bien qu’il rencontre quelques difficultés à se repérer dans le temps, le petit enfant pose souvent des questions liées à celui-ci : c’est quand mon anniversaire ? C’est bientôt que l’on voit Inès ? Quand le Père Noël passera-t-il ? …  La frise du temps, parfois également appelé poutre du temps, est un outil permettant à l’enfant de prendre ses premiers repères. Celle-ci se compose d’une frise murale de 12 mois que l’enfant pourra compléter avec les stick

Là où règnent les baleines - Jolan C. Bertrand

Roanne, ayant négligé son année scolaire, sa mère Kora l’envoie passer l’été sur une petite île de l’océan Atlantique, dont son frère est l’unique habitant. Kora espère que là-bas, isolée du monde, sa fille se préparera à la rentrée en lisant quelques livres au programme. Roanne est loin d’être enchantée par cette perspective. Et son arrivée à Saint-Rochester, dernière étape avant de rejoindre l’île, ne va faire que de la conforter dans cette idée. D’abord, le mystérieux oncle Kierzic l’oublie à la gare. Elle erre alors dans la ville sous une pluie battante à sa recherche, s’abrite dans un renfoncement où effrayer par une statue à taille humaine, elle se met à hurler. Recueillie par une femme, elle trouve refuge dans un café aux allures sordides où elle découvre la légende locale, celle d’un phare aux sirènes et des naufrages qui se produisent à proximité les nuits de pleine lune. Roanne n’a qu’une question en tête : mais que fait-elle là ?  Voici en quelques mots le décor posé dans le